Seigneur, je t'en prie, délivre-moi !
- Benoit Hamel
- 29 janv. 2023
- 20 min de lecture
Dernière mise à jour : 29 avr.
( Les mots surlignés en italique sont des liens Internet. )
« Seigneur, je t'en prie, délivre-moi ! » Voici le Blog partie 1, et le lien vers le blog partie 2
Le blog actuelle traite de la thématique spirituelle et de la lutte contre le mal. Voici les points clés :
Possession et Péché : Le texte évoque ma possession diabolique liée au péché et la manière dont le malin influence les actions humaines sans les contrôler directement.
Rôle de Dieu : Il est mentionné que Dieu ne pousse jamais à commettre le mal, mais permet la tentation comme une épreuve de foi.
Protection Spirituelle : L’importance de la prière, notamment à la Vierge Marie, et de la rédemption par Jésus-Christ est soulignée pour se défendre contre le mal.
Visions et Réalités : Le texte décrit des visions mystiques et la complexité du phénomène de possession, ainsi que la lutte contre l’orgueil et la nécessité de la foi.
« Nous ne luttons pas contre des êtres de sang et de chair, mais contre les Dominateurs de ce monde de ténèbres. » Éphésiens 6:12
Chaque fois que nous refusons de faire le bien, le mal est à l'œuvre, mais pas systématiquement. Le diable ne peut pas le faire à notre place, c'est nous qui agissons par sa suggestion négative. Il ne peut pas nous faire choisir le mal, mais sa grande puissance se révèle dans son pouvoir de suggestion. C'est un grand communicateur, capable de nous faire voir le mal comme un bien et vice versa. Nous avons notre discernement, nous avons notre liberté, et c'est toujours notre liberté qui finit par agir. Le diable ne peut pas nous faire pécher directement ; il nous fait pécher en tant que celui qui suggère, mais pas en tant que celui qui agit.
Revenir à Dieu de tout notre cœur.
Le péché est une perversion de la liberté humaine car il nous sépare de Dieu, l'auteur de la vie.
Dieu n'incite jamais l'homme à commettre le mal ; Dieu ne tend jamais de piège au croyant. Dieu permet la tentation parce qu'elle est une épreuve de la foi destinée à fortifier le croyant. Mais en même temps, Dieu contrôle la tentation, il en mesure l'intensité, de sorte que Dieu ne supprime pas la tentation, mais il aide à ne pas échouer. Toutes les tentations ne viennent pas directement de Satan, et elles ne doivent pas lui être attribuées automatiquement et systématiquement.

Le Seigneur est toujours avec l'âme qui est dans la grâce. Dieu ne s'éloigne même pas lorsque le tentateur s'approche. Dieu ne s'éloigne que lorsque la créature cède au tentateur et corrompt son âme. Alors Dieu se retire, car il ne peut pas vivre avec l'Ennemi. Il se retire et, comme un Père, non pas dédaigneux mais affligé, il attend que la contrition vienne dans le cœur de la créature et renouvelle le lien d'amour avec le Père. C'est par la rédemption de son fils qu'il nous fait sortir de cet abîme destiné à TOUS, à cause du péché originel, non pas postérieur à nos choix mais antérieur à ceux-ci. Nous avons notre condition baptismale, qui est de passer par la mort et la résurrection de Jésus. Nous sommes enfants du Père éternel, frères de Jésus-Christ, temples de l'Esprit Saint, enfants bien-aimés de la Sainte Vierge, protégés par les anges et les archanges, protégés par l'assemblée des saints et protégés par la puissance des prières de l'Église catholique.

Sauf que si des esprits démoniaques hantent votre maison, appelez un prêtre exorciste, car ce ne sont pas des âmes damnées qui se manifestent, mais des démons venus tout droit de l'enfer. Il ne faut pas longtemps pour que l'entité vous attaque et vous possède. Prenez ces manifestations très au sérieux car elles ont un impact sur votre esprit et votre santé. Récemment, j'ai béni ma maison avec l'huile de Saint Joseph et une grande paix s'est manifestée tout autour.
Des contacts, même occasionnels, avec les guérisseurs, voyants et autres médiums peuvent avoir des répercussions, parfois sérieuses, dans certaines vies, notamment des difficultés et des troubles, le plus souvent d’ordre psychique. Mais également des problèmes spirituels, au niveau de la prière ou de la lecture de la Parole de Dieu, pour ne citer que ces exemples. Les curieux sont de plus en plus nombreux, aujourd’hui, à s’intéresser aux expériences paranormales et surnaturelles. Celles-ci ne sont toutefois pas si anodines qu’elles n’y paraissent.
La question des conséquences de ces pratiques est rarement abordée. Cela vaut la peine de connaître la face cachée de ce monde méconnu et secret, trop souvent banalisé. Les phénomènes paranormaux rencontrent un vif succès dans la société.
Un esprit pervers, mauvais, méchant et diabolique.
''Même les ténèbres ne sont pas obscures pour toi ; La nuit brille comme le jour, Et les ténèbres comme la lumière''. (Psaumes 139:12)

Face à la complexité du phénomène de possession, quelques réflexions théologiques semblent nécessaires. Ce blog n’est qu’une explication partielle des événements passés. Le lendemain, après avoir entendu le démon d’une voix semblable au rugissement d’un animal sauvage, mon esprit fut retenu par une force qui m’empêcha de continuer. Malgré tout ce qui se passait, il y a eu des moments de décision qui ont provoqué ce virage à 180 degrés sur le chemin du travail. Peu à peu, l’esprit a perdu son autonomie, non pas à cause d’un trouble mental, mais à cause d’une puissante force mystique. Il y a eu ce moment critique jusqu’à la perte de connaissance et ce n’est que tard dans la soirée que le phénomène a commencé.

Puis des visions où je les ressentais, ou plus exactement, je les vivais, parce que je les sentais miennes. Je sentais ce qui se passait dans mon esprit, dans mon cœur. Puis cette lumière blanche disparaît et est remplacée par une obscurité totale. L'esprit déchu se déchaîne en nous, sans s'agenouiller ni prier, et je ne savais pas que les serpents pouvaient entendre leur proie. C'est un ange de grande puissance, orgueilleux et rebelle à Dieu. Le malin peut rôder et agir dans le monde des corps et aussi dans les réalités psychiques, dans l'imaginaire ou l'inconscient, mais il ne peut pas pénétrer l'esprit et le cœur de l'homme, créé à l'image et à la ressemblance de Dieu.

À un moment donné, nous nous retrouvons face à l'œil omniscient du diable. Nous le voyons certifier que le pouvoir de Satan ne peut franchir les limites que Dieu lui impose. Lucifer est dans une dimension illimitée, il ne voit pas l'ordre normal des choses autour de lui et en lui, et il existe comme sous la plus fine des coupoles. Il nous assure également que, si le diable peut nous tenter, il ne peut pas nous arracher notre consentement. Satan nous regarde avec un œil réel et vivant à l'intérieur d'une forme triangulaire accompagnée de cette atmosphère lourde et maléfique. Nous entrons ensuite dans un pentagramme satanique et voyons la profondeur d'une course de lumière rouge, l'âme s'y engouffrant d'elle-même, s'y jetant comme si elle voulait disparaître de la vue de Dieu pour le haïr et le maudire éternellement. Le tunnel est fait de flammes, et ce ne sont pas des flammes, mais le règne de la mort sans visage, dans toute sa haine. Réponse à tous les destins, le diable détient toutes les clés de l'abîme.
Tout cela dure une nuit entière, avant la possession du diable le lendemain. Un lieu de culte apparaît avec quelques colonnes, il semble que ce soit un lieu où le diable veut qu'on lui rende gloire. La doctrine suivante est contraire à celle de Jésus-Christ, le diable est une force dans l'enfer silencieux de mon esprit. Des piliers noirs silencieux, quelque part au-dessus, m'appelaient à jeter un dernier regard sur le lieu de mon choix, de mon dernier choix. Il y avait ce moment dans un état de gnose, avec une séquence consécutive de forme parfaitement géométrique et machinale.
Vivre des moments définis comme gnostiques signifie que ces visions elles-mêmes révèlent une intelligence obscure, une fausse lumière. On devient mystiquement possédé par le diable lui-même.
Le piège du gnosticisme : en divisant le corps et l'âme, il oublie l'amour.
Le mal est une intelligence, une force, un pur esprit. Quand il s’incarne dans une personne, c’est le cœur de la personne qu’il habite de manière insidieuse. Le mal n’est pas à l’extérieur de nous, mais à l’intérieur. C’est à chacun de bien faire attention à ne pas laisser entrer dans son cœur la violence, le meurtre, l’égoïsme, la jalousie, la méchanceté… Comme le dit saint Paul, il faut veiller à son cœur.

L'amour, c'est pour le diable ! La tromperie, c'est la confiance ! Le péché dans la sincérité ! C'est de la duplicité, de la haine et de la malhonnêteté.
C'est comme si un étranger avec une clé entrait dans notre esprit et déplaçait tout ce qui s'y trouve, mais sans pouvoir démolir notre psyché, L'amour est le mal, l'escroquerie est la confiance, le péché est fait avec sincérité. Un état de haine pure, dans le but de tuer virtuellement, de détruire intentionnellement, d'ôter le droit de vivre. Haïr quelqu'un au point d'être irrité par le simple fait de son existence, c'est désirer sa disparition radicale et effacer l'être haï de l'existence.

C'est vivre sous la condamnation de mon péché. Sous une terrible menace, l'idée du bonheur dans la vie n'existait que dans ma mémoire.
L'enfer s'ouvrit dans le flou du miroir, puis vint la possession mystique incarnée avec des phénomènes diaboliques. Tout mon être était rempli d'une telle obscurité que je ne pouvais plus respirer ! Malgré tout cela, Dieu me regardait, Lui qui étend les cieux comme un voile, Il les étend même comme une tente... Dieu, le Seigneur qui a créé les cieux et les a étendus, sauf qu'à ce moment-là, je me débattais sous le poids du fardeau, incapable de me libérer ou de me reposer. C'est vivre sous la condamnation de mon péché. Sous une terrible menace, l'idée du bonheur dans la vie n'existait que dans ma mémoire.

L’orgueil n’aime pas la souveraineté de Dieu.
Les visions machiniste qui signalent une autre dimension, bientôt nous serons ici prêts à y répondre, à obtenir des réponses quant au pourquoi. Il y aura des lignées de premier ordre et les prédestinés se hâteront, tandis que le royaume terrestre pourrira sous l'orgueil. Pour combattre cette arrogance, il faut se soumettre à la souveraineté de Dieu dans tous les détails de la vie et se reposer dans ses promesses infaillibles : il nous soutiendra ( 2 Chroniques 16.9 ), il nous poursuivra chaque jour avec bonté et amour ( Psaume 23.6 ), il œuvre en faveur de ceux qui s’attendent à lui ( Ésaïe 64.4 ) et il nous équipe de tout ce dont nous avons besoin pour vivre pour sa gloire ( Hébreux 13.21 ).

Dieu nous permet de savoir tout ce qu'il est utile de savoir, tandis qu'il voile tout ce qu'il trouve bon de ne pas savoir. A notre époque, nous sommes trop faibles pour connaître le nom de l'horreur des "sept tonnerres apocalyptiques". L'ange du Seigneur a dit à saint Jean : "Scelle ce que disent les sept tonnerres et ne l'écris pas". Si saint Jean ne l'a pas écrit, alors Dieu ne le dira pas. D'ailleurs, ce n'est pas à nous de goûter à cette horreur, c'est pourquoi nous devons prier pour ceux qui auront à la subir. Afin que la force ne se perde pas en eux et qu'ils ne soient pas de la foule de ceux qui, lorsque le fléau les frappera, ne connaîtront pas la pénitence et blasphémeront contre Dieu au lieu de l'appeler au secours. Un grand nombre de démons sont déjà sur la terre et leurs descendants seront sept fois, sept fois plus démoniaques qu'eux-mêmes.

Le remède contre l’orgueil est la foi inébranlable dans la grâce souveraine future de Dieu.
« À vous maintenant, qui dites : aujourd’hui ou demain nous irons dans telle ville, nous y passerons une année, nous trafiquerons, et nous gagnerons ! Vous qui ne savez pas ce qui arrivera demain ! Car, qu’est-ce que votre vie ? Vous êtes une vapeur qui paraît pour un peu de temps, et qui ensuite disparaît. Vous devriez dire, au contraire : si Dieu le veut, nous vivrons, et nous ferons ceci ou cela. Mais maintenant vous vous glorifiez dans vos pensées orgueilleuses. C’est chose mauvaise de se glorifier de la sorte. » (Jacques 4.13-16)
“Tous ceux dont le cœur est orgueilleux font horreur à l'Éternel. C'est certain, il ne resteront pas impunis.” Prov. 16:5
Extraits des visions de Sainte Catherine Emmerich sur la situation de l'Eglise.
« Les démolisseurs détachaient de gros morceaux ; c’étaient particulièrement des sectaires en grands nombre et avec eux des apostats. (…) Parmi eux des hommes de distinction (…) et des prêtres catholiques. Déjà toute la partie antérieure de l’église était abattue ; il n’y restait plus debout que le sanctuaire avec le saint Sacrement. »
« J’eus encore le tableau des démolisseurs s’attaquant à l’Église de saint Pierre, je vis encore comment, à la fin, Marie étendit son manteau au dessus de l’Église et comment les ennemis de Dieu furent chassés. »

« Je vis à cette occasion pourquoi l’Église a été fondée à Rome ; c’est parce que c’est là le centre du monde et que tous les peuples s’y rattachent par quelques rapports. Je vis aussi que Rome restera debout comme une île (…) quand tout autour d’elle, tombera en ruine. »
« Lorsque je vis les démolisseurs, je fus émerveillée de leur grande habileté. Ils avaient toutes sortes de machines, tout se faisait suivant un plan ; rien ne s’écroulait de soi-même. Ils ne faisaient pas bruit ; ils faisaient attention à tout ; ils avaient recours à des ruses de toute espèce, et les pierres semblaient souvent disparaître de leurs mains. »
« Quelques uns d’entre eux rebâtissaient ; ils détruisaient ce qui est Saint et grand et ce qu’ils édifiaient n’était que du vide, du creux, du superflu. Ils emportaient les pierres de l’autel et en faisaient un perron à l’entrée. »

Jésus:
« Mais vous écoutez toujours le sifflement du serpent et vous voulez connaître le mal aussi pour être semblables à Dieu. Ô sots que vous êtes, trois fois sots !
Dans sa parfaite essence, Dieu peut connaître le Mal, car le mal n’a pas de pouvoir sur Dieu. Mais pas vous. Vous n’êtes pas parfaits et le mal ne vous laisse pas indifférents, quand vous voulez l’investiguer, le connaître et y goûter. D’avoir mâché de cette expérience condamna l’humain au travail, la femme à la maternité dans la douleur, la race à la souffrance et à la mort. Mais non encore persuadés, vous voulez toujours de cette nourriture d’enfer, et elle ne cesse d’évoluer en vous et d’engendrer des œuvres maudites qui augmentent la souffrance et la mort, les fatigues, la faim et toutes sortes de punitions sur cette terre et au-delà, car, je le répète, vous m’accusez d’être l’auteur du mal que vous faites et vous me maudissez pour ce dont je suis innocent. »

Au royaume où le silence est tout.
Il n'y avait que le côté obscur et l'intelligence noire, une fausse lumière.
Connaître Dieu, mais ne pas connaître sa volonté, comme le péché originel de nos premiers parents. Connaître ce cœur conduit à l'absence, au royaume où le silence est tout. Le monde était mort, tout ce que j'avais à faire était d'embrasser l'obscurité, de laisser l'âme disparaître. Etouffé par toute lumière, j'ai eu la révélation d'une vérité cachée sur la réalité, une connaissance alternative à l'esprit saint. Il n'y avait que le côté obscur et l'intelligence noire, une fausse lumière.
Croire que nos pensées ne sont pas liées à ce qui se passe dans le monde est une illusion, croire que nous ne sommes pas responsables de notre propre vie est un appauvrissement et une indignité. C'était comme une mauvaise plante qui avait pris racine dans mon âme, et cette pensée que je risquais de déraciner avec la miséricorde de Dieu.
Satan transmet une fausse « connaissance et sagesse » fondée sur une vision mondaine et satanique, dans le but d'éloigner les hommes de Dieu. La sagesse du monde pour le diable conduit au péché et au rejet de la sagesse divine, et combat activement Dieu lui-même et tout ce qu'il a créé et établi. Jésus chasse le démon, car l’essence du démon est de détruire. Le diable anéantit, et quand il ne peut pas rompre face à face, parce que devant il y a une force de Dieu qui défend la personne, le démon est plus malin qu’un renard, il est astucieux et perfide.
''Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie.'' Jean 8:12.

L'être était comme une voix en arrière-plan avec cette masse de ténèbres qui consume ce qui reste et ce qui est réel, un tourment éternel. Puis, avec une douleur aiguë dans la poitrine, on comprend que le mal vit ici et que Satan est le prince de ce monde. Dans un plafond de ciel noir, d'une lune de sang qui maudit de nos yeux profondément aveuglés. Une rue à sens unique, la place de votre corps dans la disparition du monde. Une obscurité intemporelle tout autour, le chagrin entre et cette trahison se niche, tandis que les gens restent dans ce cœur de pierre, " quand apprendront-ils de cette solitude ? " La mort de l'âme est le vrai tombeau, la chair impie erre partout et nous voyons tout le mal qui souille la terre. Nous sommes des esprits voilés ; l'homme n'a jamais été vu par l'homme ; tous nos échanges profonds ne parviennent pas à lever l'écran d'ombre.

Une approche dans le pays des ténèbres, la désolation nous entoure. Le royaume du serpent arrive, délivre-moi mon Dieu de ce que tu me fais voir ! C'était dans un mépris sans fin, où le sang coule, le ciel couvrait le visage. Les mots, comme des lames acérées, se sont enfoncés dans l’âme. Le cœur à cœur n'a jamais été connu ; l'esprit avec l'esprit ne s'est jamais rencontré ; nous sommes les colonnes laissées seules d'un temple autrefois complet.
Le père du mensonge, qui a momentanément consenti à remonter à la surface, comme s'il sortait des profondeurs d'un puits sans fond. Surgi de l'abîme, il se dresse comme un spectre. Ses racines plongent dans les ténèbres, là où les vérités se tordent et se dérobent. Il est l'architecte des tromperies, le maître des illusions. Ses paroles sont des filets subtils, tissés avec art. Elles piègent les esprits, les entraînent dans un labyrinthe de doutes et de faux-semblants.
Satan emprisonne ainsi ceux qui ne sont pas sur leurs gardes dans un royaume de peurs et d'esprits. Cet être est, comme un instrument occulte de ruse et de tromperie, une machine puissante qui fait agir les hommes, les déséquilibre et les jette dans l'erreur et la confusion. Il vit caché. C'est comme s'il n'y avait que des yeux qui épient le monde, qu'une bouche qui prononce des paroles vertigineuses qui séduisent les esprits humains et les précipitent vers leur perte.
La foi est brisée, et conduit à l'acte final du fils de la perdition, une figure sombre et énigmatique, erre dans les recoins de l’histoire. Il est l’antithèse de la foi, le renégat qui a choisi la voie de la rébellion. Ses pas le mènent vers l’acte final, un point de non-retour où les ombres se referment sur lui. Malheur et tristesse dans l'âme de voir tout cela, la peur de mourir ainsi, là où tout finit, la pensée que demain un autre jour se lèvera. Je fume devant une foule qui me scrute, puis se détourne de mon cœur de pierre, qui n'est pas fait pour obéir. Alors du dernier regard à cette mascarade qui m'observe, je me réfugie dans une chambre et l'espace sécurisé fait le calme, le panoptique me recharge. Le souvenir de cette peur mortelle remonte à la surface alors que j'écoute le corps enchaîné à travers les murs brisés.

La terreur a coulé avec les larmes et, dans un esprit furieux et agité, la vie a dû mourir emprisonnée dans les barreaux de la raison et l'emprisonnement a commencé.
La vie avait été une étoile filante, traversant le ciel de l'existence avec une audace insouciante. Mais voilà qu'elle se retrouve piégée dans un labyrinthe de certitudes. Les étoiles semblaient loin, leurs lueurs étouffées par les murs de la logique. C'est ainsi que l'enfermement commença. Les heures s'étirent comme des chaînes, les jours se répètent en boucle. La vie cherchait des échappatoires, des fissures dans le tissu de la réalité. Mais chaque tentative était étouffée par les barreaux invisibles.
Il n'y avait pas d'autre choix que de mourir à cause du péché. L'esprit regarde ce monde qui a détruit l'Eden de Dieu. Un cœur de chair bat encore et les émotions s'arrêtent, mais il s'est transformé en pierre, confirmant le fait que nous sommes la mort, nous sommes une tombe. Le cœur bat encore, gelé jusqu'à l'os, et tout le corps saigne, c'était une bataille perdue, un combat contre les ombres.

En rejetant tous les sages conseils de l'esprit, l'ange stagnant et déchu, avec un mépris infini, habite en nous, sous le règne de la haine, de la tempête de feu, là où il n'y a plus de prières. Quelque chose se défait de ses écailles, crie la transcendance perdue de Dieu dans la chaleur de la lumière, sans craindre le déluge ou le sang du printemps qui vient. Je me regarde dans le reflet d'une fenêtre, un sourire mauvais se dessine sur mon visage aux yeux de scorpion, c'est lui, c'est Satan ! L'âme même mise en pièces, ce n'est pas grand-chose quand il déchire continuellement votre âme, alors qu'il semble prendre la vie. Ils s'insinuent dans les interstices de l'âme, sapant sa vitalité comme des poisons lents.

Quelques jours plus tard, les émotions s'arrêtent dans l'atmosphère sombre, quand on essaie de regarder avec transparence le prochain, on ne voit qu'un fantôme. On entend la trompette, on sent la cendre et le soufre. Les talons du bataillon raclent le ciel à chaque pas, comme des plumes noires, et l'œil de l'esprit s'ouvre comme celui d'un scorpion. Je n'attire pas ce que je veux, j'attire ce que je suis, aussi mort que le vide dans ma tête, c'est le paradis à l'envers. Le temps se transforme en poussière et je disparais avec la fumée, laissant derrière moi une ombre derrière une ombre.
Je marche sur le trottoir, ne sentant plus la chair, déchirée en lambeaux dans cette obscurité désespérée, l'esprit essayant de formuler l'idée d'identité. Dans cette obscurité désespérée, l'esprit erre, cherchant des réponses dans les méandres du silence. L'identité, comme une énigme, se dérobe, se transforme, des contours flous se dessinent, puis s'estompent. La lumière ne brille plus et la justice n'est jamais rendue.

La partie sombre pense méchamment, compilant mes désirs dans une culture de plaisirs connus mais inaccessibles, cette pensée d'être pris dans la chute du péché originel qui est derrière moi, que nous sommes tous condamnés. Voyez ce qui se fait derrière votre plaisir ; et non ! Vous n'aurez jamais le trésor ultime. Nous tombons bas et nous volons haut, mais nous échouons à chaque fois. Il n'y a plus de temps à perdre, quelque chose me force à sortir de ma zone de confort, le manque d'amour alimente le drame, et la confiance érodée ne sera jamais reconstruite. Tout ce qui m'entoure est désordonné et destructeur, je ne me sens plus chanceux, seulement seul comme un petit grain de sable, un fragment de passions animées par un surplus de désirs et de tensions.
Dans le crépuscule vide et assourdissant du dernier coucher de soleil, les nuages chantent leur triste mélodie. La sagesse, comme une pluie fine, se transforme en gouttes d'eau entre mes doigts, s'évaporant lentement avant de revenir. Le temps, ce tisserand invisible, entrelace les fils de la mémoire et de l'oubli, tissant une histoire éternelle dans le ciel changeant.

Les gouttes de pluie, comme des larmes du ciel, tombent doucement. Elles effleurent la terre, emportant avec elles d'anciens secrets. La sagesse, autrefois solide comme la pierre, se liquéfie. Elle coule dans vos mains, une rivière intérieure qui murmure des vérités éphémères. Mais elle ne disparaît pas complètement. Elle s'évapore lentement, se transforme en vapeur, en souvenirs, puis revient, sous une autre forme. Nous, comme des gouttes de pluie séparées, gonflent jusqu'à ce qu'elles se rencontrent et s'écoulent, seront toutes absorbées à nouveau, fusionnant, s'écoulant, en un seul.
Ainsi va la dignité des mots sans nom qui deviennent anonymes. Ces mots, comme des échos lointains, résonnent dans l'obscurité. La dignité était tapie, attendant d'être révélée, mais où est-elle maintenant ? Peut-être s'est-elle évanouie, peut-être erre-t-elle dans les allées sombres, à la recherche d'un abri, d'un sens.
En regardant la pluie tomber sur mon visage, de douces gouttes de pluie tombent sur ma peau dans ce purgatoire aveugle, c'est la peur de perdre qui est le péché le plus destructeur, tout comme les tas de poussière que je regardais comme s'ils se transformaient en or.
La peur de perdre est un tourbillon d'émotions, un abîme qui nous engloutit. Elle nous étreint, nous obsède, nous pousse à agir contre notre propre bien. Comme un péché, elle nous entraîne vers le bas, loin de la lumière. La peur de perdre, tel un feu dévorant, consume tout sur son passage.

Nous sommes esclaves de l'inconscience et de la peur, tous nos actes sont réels, nous sommes les démons qui se cachent en nous. Après une dernière bouffée de cigarette, j'entre dans une petite épicerie, puis un sentiment fort surgit qui brûle mon esprit et mes larmes se tarissent, piégé dans un tombeau de béton où la haine me déchire. Des ombres dansent, déformant la réalité, tandis que je lutte pour respirer. Chaque respiration est une lutte, chaque pensée un cri étouffé. Il n'y aura plus jamais de paix ici, à moins que la dernière larme ne soit versée et que la dernière goutte de sang humain ne disparaisse. Des milliers d'années s'écouleront d'affilée, jusqu'à ce que cet endroit guérisse à nouveau.

Ma tête se tourne vers le ciel et mes yeux regardent les oiseaux frigides voler vers le nord, surmontant la distance et la gravité, mais ils ne savent pas encore qu'il n'y a pas de maison, pas d'endroit où construire un nid, et que le reste n'a plus d'importance. La terre est devenue la proie du feu et de la volonté perdue de quelqu'un.
Comme les étoiles qui ornent le ciel, loin les unes des autres bien qu'elles semblent proches, dans notre lumière, nous sommes dispersés ; ici, tout est lumière d'étoile. La lueur d'un incendie qui fait rage quelque part dans le ciel parmi les corps céleste, illuminant les innombrables toits d'une tendre lumière dorée. Dans cette vérité cachée de ce qui est réel, de ce que nous voyons éteint, j'imagine les morts embarrassés se traînant le long de murs sans fin, essayant de comprendre pourquoi ils appartiennent encore à ce monde.
Une jeune femme traverse la rue, voyant les échos de sa tristesse, comment lui dire de voir cette fausse lumière pour dénoncer et tracer la venue de la nuit. Mais c'est en vain, qui comprendra cette vérité cachée dans cette ville qui fait la sourde oreille avec ses nuits sans fin, où Dieu est devenu le premier tueur de l'égoïsme. Ce n'est que lorsque le soleil de l'amour qui fait fondre les étoiles éparses de la pensée, seulement quand nous vivons au-dessus de ce que le monde à l'œil faible a enseigné. Le violon frémit comme un cœur qu’on afflige, un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir ! Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir; le soleil s’est noyé dans son sang qui se fige.
Qu'est-ce qu'une compagnie sociale qu'un ruisseau d'été qui murmure ? Qu'est-ce que notre sage philosophie si ce n'est que le reflet d'un rêve ? Car le cœur de ce peuple est devenu insensible, il a endurci ses oreilles et fermé ses yeux, de peur qu'il ne voie de ses yeux, n'entende de ses oreilles, ne comprenne de son cœur et ne se convertisse. Une fois de plus, j'essaie de me concentrer pour me souvenir de la raison de tout cela, d'un trouble pur et dur, impossible à rassasier. Des sanglots et des gémissements emplissent mon âme déracinée, mon corps figé comme une coquille vide. Ton corps, autrefois vibrant de vie, n'est plus qu'une coquille vide, un sanctuaire abandonné. La vie c'est seulement quand nos âmes sont nourries que par la source qui les a fait naître, et par l'inspiration qu'ils n'ont jamais tirée de la terre.

''J'ai vu que la sagesse a l'avantage sur la folie, comme la lumière a l'avantage sur les ténèbres''. (Job 26:10)
"Dieu, prends pitié ! Seigneur, prends mon âme, aie pitié de ton pauvre enfant qui réclame ta présence, sans toi je ne suis rien".
"Seigneur Dieu, j'ai besoin de déposer devant toi le poids épuisant de mon péché. J'ai besoin d'en finir avec les alibis et les excuses qui ne trompent personne, et surtout pas moi. J'ai besoin d'en finir avec les regrets et les tourments qui ne délivrent personne, et surtout pas moi. J'ai besoin de remettre entre tes mains ce sac de nœuds dans lequel j'étouffe en vain. J'ai besoin de quelqu'un à qui je puisse me confesser, ou qui puisse confesser mon désarroi et mon secret. J'ai besoin de mettre fin aux soucis qui m'assaillent de l'extérieur et aux tourments qui me rongent de l'intérieur. J'ai besoin de la tranquillité de ta bonté, mon Dieu, j'ai besoin de toi !
Le Seigneur est justice et pitié, notre Dieu est tendresse. Aujourd'hui, de sa main, le Seigneur m'a relevé, il m'a sauvé parce qu'il m'aime.
''Il a tracé un cercle sur la surface des eaux, comme frontière entre la lumière et les ténèbres''. (Psaumes 139:12)

Amen