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Seigneur, je t'en prie, délivre-moi !

  • Photo du rédacteur: Benoit Hamel
    Benoit Hamel
  • 7 août 2024
  • 28 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 5 jours


( Les mots surlignés en italique sont des liens Internet. )

« Seigneur, je t'en prie, délivre-moi ! » Voici le Blog partie 2, et le lien vers le blog partie 1


Lucifer a voulu juger Dieu.

Satan était autrefois un ange de lumière, mais il s'est retourné contre Dieu, son Créateur, et a voulu lui ressembler. Les pratiques du royaume des ténèbres de Satan ne sont pas nouvelles. Ses efforts sont les mêmes à travers les âges pour concurrencer le royaume de Dieu. Il offre une alternative à ce que Dieu fait par la puissance de son Saint-Esprit. Par exemple, le diable soulage tous les corps qu'il guérit, mais il veut votre mort. Il y a un autre mal caché pour l'instant et qui émergera dans votre futur proche.



Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair. (Luc 10.18.)





"Le mal est une force qui est née d'elle même, spontanée comme certains maux qui s'attaquent aux corps les plus sains. Lucifer était un ange, le plus beau des anges. Esprit parfait inférieur à Dieu seulement. Et pourtant dans son être de lumière naquit une vapeur d'orgueil qu'il ne dissipa pas, mais au contraire il la condensa en la couvant. De cette incubation est né le Mal, il existait avant que l'homme existât. Dieu avait précipité hors du Paradis le maudit qui avait couvé le Mal qui avait souillé le Paradis. Mais il est resté l'éternel incubateur du Mal et, ne pouvant plus souiller le Paradis, il a souillé la terre. » 



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"Le démon en personne, sans camouflages d'aucune sorte. C'est un personnage de grande taille, mince, fumeux, au front bas et étroit, visage pointu, aux yeux renfoncés, au regard tellement méchant, ironique, faux que pour un peu j'aurais appelé au secours… il m'est apparu, lui. Noir sur noir et pourtant j'ai vu tous les détails de son corps nu, affreux, non par l'effet d'une difformité, mais par un je ne sais quoi de féroce, d'horrible, de serpentin qui se dégageait de tous ses membres. Je n'ai vu ni cornes, ni queue, ni pieds fourchus, ni autres détails sous lesquels on le représente habituellement. Mais toute sa monstruosité était dans son expression. Pour exprimer ce qu'il était, je devrais dire : Fausseté, Ironie, Férocité, Haine, Embuscade. C'était ce qu'exprimait son expression rusée et méchante. Il se moquait de moi et m'insultait, mais n'osait approcher davantage. Il était là, cloué près de l'entrée. Il est resté, l'espace de dix bonnes minutes, et puis il s'en est allé."





Il est possible d’expliquer comment l’archange qui était un esprit bienveillant et saint a pu devenir l’Esprit du Mal. Il n’était cependant pas saint au point d’être tout amour. Or c’est la mesure de l’amour que chacun porte en soi qui donne la mesure de sa perfection et de son aversion pour toute corruption. Quand l’amour est total, plus rien ne peut venir corrompre. La molécule qui n’aime pas est une brèche facile pour que s’y infiltrent des éléments qui ne sont pas amour. Ils forcent [le passage], l’élargissent, envahissent et submergent les bons éléments, jusqu’à les exterminer.


Lucifer avait une mesure d’amour incomplète. L’orgueil de soi prenait de la place en lui, une place dans laquelle l’amour ne pouvait exister. Voilà la brèche par laquelle sa dépravation pénétra, destructrice. À cause d’elle, il ne put comprendre ni accepter le Christ-Amour; synthèse de l’Amour infini, unique et trine. Et le fait que, de nos jours, se répande l’hérésie qui nie l’humanité divine de la seconde Personne pour faire de lui un simple homme bon et sage, s’explique facilement grâce à cette clé : le manque d’amour dans le cœur humain, l’incapacité à aimer, la pauvreté de la possession d’amour.



''Lucifer a voulu juger Dieu dans une de ses pensées et l'a estimée erronée et il a voulu se substituer à Dieu en se croyant plus juste que Lui.''


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Il suggère : "Voulez-vous connaître l'avenir ou avoir une compréhension de ce que les autres ne peuvent pas comprendre ?"  Il peut suggérer des remèdes qui sont au-delà de la science. Le but de Satan est de saper et finalement de détruire la foi en Dieu. Ainsi, Satan emprisonne ceux qui ne sont pas sur leurs gardes dans un royaume de peur de lui et de ses esprits. Cet être est, comme un instrument occulte de ruses et de tromperies, une puissante machine qui fait agir les hommes, les déséquilibre et les jette dans l'erreur et la confusion. Il vit caché. C'est comme s'il n'y avait que des yeux qui épient le monde, qu'une bouche qui prononce des mots vertigineux qui séduisent les esprits humains, les faisant se précipiter vers leur perte. Dieu s’est défini comme « Je suis celui qui suis » et le Diable comme « Je suis celui qui ne suis pas », n’ayez peur que de celui qui prétend qu’il n’existe pas et qui, avec plus de malveillance que jamais, vous attire à la mort.



Du mystère d’abomination même se dégage un idéal fantastique, attrayant et funeste, où plusieurs se sont laissé séduire de tout temps.
Du mystère d’abomination même se dégage un idéal fantastique, attrayant et funeste, où plusieurs se sont laissé séduire de tout temps.


Pourquoi Lucifer, Satan et Belzébuth sont-ils le même ? Cette triade est la peine éternelle pour avoir voulu être l'égal de Dieu.


Déguisé en ange de lumière (2 Co 11, 14), avec toute la horde des esprits mauvais, il parcourt et envahit la terre dans les grandes profondeurs, afin d'effacer le nom de Dieu et de son Christ, et de voler, tuer et perdre de la mort éternelle les âmes destinées à la couronne de la gloire éternelle. Le poison de sa méchanceté, comme un fleuve détestable, le dragon maléfique le déverse dans les hommes à l'esprit dépravé et au cœur corrompu ; l'esprit du mensonge, de l'impiété et du blasphème ; et le souffle mortel de la luxure et de tous les vices et iniquités.


Nous nous sommes éloignés de la maison du Père. Le Malin a inspiré ce projet pervers à l'homme, qui l'a mis en pratique avec une obstination qui frise le blasphème. Mais aujourd'hui, ce pauvre monde, qui s'est éloigné de Dieu et a porté son péché à son zénith, nous accable et nous écrase. Nous n'avons pas le courage de nous présenter devant Dieu : nous l'avons délaissé avec tant d'ingratitude, nous avons méprisé son amour, nous avons refusé sa miséricorde.



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C'est pourquoi, reconnaissant que nous avons péché contre le ciel et la terre, nous avons recours aujourd'hui à toi, ô notre très tendre Mère et Avocate. Nous prenons la ferme résolution de fuir le péché et de chercher à nouveau, dans la prière et la pénitence, le chemin de conversion qui mène à Dieu. Délivre-nous, Toi qui es la plus sûre espérance des chrétiens. Préserve-nous des maux qui nous menacent, détourne la colère divine de nos foyers, de notre pays, du monde entier. Nous nous confions en tout et pour tout à votre Cœur Immaculé. C'est dans ce Cœur que nous voulons nous réfugier dans les heures difficiles de l'expiation, qui marqueront sans doute l'heure de la grande purification. Nous sommes certains du triomphe définitif de votre Divin Fils. Que sa Croix soit l'arme de notre lutte, l'assurance de notre victoire et la couronne de notre éternelle béatitude.


Une simple confiance en Dieu apporte la paix face à l'inconnu et nous donne une confiance totale dans la puissance du Christ. ''La souffrance n'attire pas sa compassion. L'effusion de sang et la mort sont des outils qu'il utilise pour arriver à ses fins. Il est venu "pour voler, tuer et détruire" (Jean 10:10).



''La destinée éternelle de Satan est déjà décidée. Une place de feu éternel a été préparée pour lui et ses anges''. (Matthieu 25:41).




Il n'y a pas de vérité en lui : "C'est un menteur et le père du mensonge" (Jean 8:44).


Répercussions psychiques et spirituelles.

Des contacts, même occasionnels, avec les guérisseurs, voyants et autres médiums peuvent avoir des répercussions, parfois sérieuses, dans certaines vies, notamment des difficultés et des troubles, le plus souvent d’ordre psychique. Mais également des problèmes spirituels, au niveau de la prière ou de la lecture de la Parole de Dieu, pour ne citer que ces exemples.


Problèmes de santé :


Le Père Francesco Bamonte cite une série de troubles physiques et psychiatriques qui perturbent la vie de ses adeptes ou bien de ses victimes. Il mentionne les douleurs d’estomac, les vomissements, l’inappétence, les crises d’épilepsie, l’anxiété et la dépression.


Risques spirituels :


D’un point de vue spirituel, une énergie neutre n’existe pas. Soit elle est de Dieu et dans ce cas elle doit obéir aux principes bibliques, soit elle est occulte.


Dangers de l’occultisme selon la Bible :


La Bible révèle la façon de vaincre les forces du mal. Des millions de gens dans notre monde actuel expérimentent l’occultisme, le pratiquent et en deviennent même esclaves.



Soyez sobres, soyez vigilants : votre adversaire, le démon, comme un lion qui rugit va et vient à la recherche de sa proie. (Première lettre de St Pierre, chap. 1, verset 13)




Dans l’ombre épaisse, au cœur des nuits, quand nul ne prie, quand tout s’oublie, une voix râpe, lente et damnée, chuchote en moi sa vérité.


Lorsque Satan m'a mystiquement possédé, me suggérant des pensées d'orgueil et de désir de pouvoir, j'ai marché avec lui comme une traînée de fumée s'élevant de l'abîme. Au-dessus de moi, alors que je regardais le ciel se replier, tel un dôme invisible enveloppant le monde dans son silence oppressant. Mon corps n'était qu'une coquille vide dans le vide assourdissant du dernier coucher de soleil. Il était inutile de plier un seul os en prière : la lumière de Dieu s'était éteinte en nous. Notre mort n'était qu'une vie où l'obscurité avait commencé.



Mon esprit aveugle errait, terrifié, écoutant un corps enchaîné derrière des murs brisés.
Mon esprit aveugle errait, terrifié, écoutant un corps enchaîné derrière des murs brisés.


Face à mes pas mécaniques qui ne chassaient pas l’ombre de mon cœur, je traversais la vie avec lui comme une porte qui ne s’ouvre que dans un sens. Il était là, mauvais, buvant mon sang avec avidité, rendant tous les êtres bestiaux, tuant les purs et les innocents. Je l’avais voulu loin, une ombre dans mon cœur, mais il faisait que mes désirs se terminaient en larmes. Je le détestais, je n’en voulais pas, et pourtant, dans cette folie, il m’entraînait malgré moi.



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La marque de la bête, sombre et lugubre, restait devant moi. Une étoile maudite dans le ciel inversé, gravant son feu noir. Dans le miroir brisé de mon propre visage, mes yeux se transformèrent en une traînée de fumée noire. Tout mon être était rempli de haine : l’amour était pour le diable, la tromperie la confiance, le péché dans la sincérité. La duplicité, la haine, la malhonnêteté devenaient loi.



Mes mains ne sont plus tout à fait miennes, elles tremblent, dansent, traînent la haine. Un souffle froid, venu d’ailleurs, s’infiltre en moi, ronge mon cœur.


Mes mains ne sont plus tout à fait miennes, elles tremblent, dansent, traînent la haine.
Mes mains ne sont plus tout à fait miennes, elles tremblent, dansent, traînent la haine.


Les jours suivants, à l’aube, sous un soleil pâle, des visions envahissaient mon esprit : une ombre maléfique enveloppait ceux qui m’entouraient. Un feu brûlait derrière mes yeux, des pensées sombres vacillaient, mon esprit aveugle errait, terrifié, écoutant un corps enchaîné derrière des murs brisés. Ces forces donnaient naissance à des passions débridées, attisaient la colère, enflammaient la jalousie. La tentation et la chaleur pulsaient comme un tambour dans mes veines. Plusieurs matins d’affilée, j’entendis le diable rugir, sauvage et impitoyable.



Et j'ai vu que la sagesse a l'avantage sur la folie, comme la lumière a l'avantage sur les ténèbres.( Ecclésiaste 2, 13 ).


Face à mes pas mécaniques qui ne le chassent pas de mon cœur, traversant la vie avec lui comme une porte qui ne s'ouvre que dans un sens.


Revêtez-vous de l'armure de Dieu, afin de pouvoir résister aux manœuvres du diable. (Lettre de Saint Paul aux Ephésiens, chap. 6, v. 11)


Je n’étais plus qu’un écho, mon corps une coquille vide dans le vide assourdissant du dernier coucher de soleil, tandis que le monde s’éteignait autour de moi. Le temps, tisserand invisible, entrelace mémoire et oubli, tissant une histoire éternelle dans le ciel changeant. Chaque étoile est un souvenir suspendu, chaque nuage un moment perdu. Sous ses doigts silencieux, les âmes passent comme des fils d’or et d’argent dans le tissu du monde.



Je n’étais plus qu’un écho, mon corps une coquille vide dans le vide assourdissant du dernier coucher de soleil.
Je n’étais plus qu’un écho, mon corps une coquille vide dans le vide assourdissant du dernier coucher de soleil.


Au cœur de la lumière brûlante du soleil, indifférent au déluge et au sang du printemps qui s’annonce, l’ange stagnant et déchu habite en nous, avec un mépris infini. Sous le règne de la haine, dans la tempête de feu, là où les prières n’ont plus cours, quelque chose se défait de ses écailles et hurle la transcendance perdue de Dieu. Je me contemple dans le reflet d’une fenêtre : un sourire mauvais se dessine sur mon visage aux yeux de scorpion. C’est lui. C’est Satan. L’âme mise en pièces n’est rien ; il déchire sans cesse notre essence, semblant dévorer la vie elle-même.



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Parfois, mon reflet était celui du diable, froid, hideux, noir sur noir, contre les reflets dans les fenêtres. À d'autres moments, à travers des visions intérieures, un démon apparaissait avec tous les détails de son horrible tête. Une bête venue tout droit de l'enfer apparut, et sa simple apparence me terrassa de peur.


La créature représente le chaos primitif du monde, quelque chose de sauvage et d'inachevé que seul Dieu peut contrôler. Dieu humilie Job et démontre l'immensité de son propre pouvoir créateur, qui dépasse l'entendement humain. Le fait que Dieu contrôle cette bête est une assurance pour les croyants qu'il contrôle les forces du chaos et protège l'humanité.



Qui a jamais ouvert les battants de sa gueule ? Autour de ses dents, c’est l’effroi. Job 41:06


Au loin, les cris d'un enfant, me renforcent ce sentiment d'inévitabilité et de malheur, comme si le passage de l'innocence à la culpabilité était omniprésent dans l'esprit. Sous mes pieds, l’enfer s’ouvre. Puis une déchirure dans le tunnel de l'esprit : l’ange démoniaque surgit. Bête vorace, il avance, recule, arrache mon être morceau par morceau. Je ne suis plus qu’un épouvantail, écorché, vidé, suspendu dans le souffle noir de son passage.


L'absence de Dieu était au-delà de tout ! Au début, l'angoisse grandissait jusqu'à ce que j'aie l'impression que mon âme me quittait, car peu à peu, une terrible solitude envahissait non seulement mon être spirituel, mais aussi mon corps physique. À ce moment-là, le sentiment d'une terrible solitude, l'angoisse qui me faisait faire les cent pas, car à chaque instant qui passait, la solitude grandissait. Une forte expérience de conscience d'un corps qui ne raisonne pas sur l'éternité pour Dieu, l'âme abandonnée, angoissée, marchant à la recherche de consolation mais ne trouvant rien. La solitude, le vide, grandissaient à chaque instant qui passait, jusqu'à ce que la panique s'installe, l'âme était alors abandonnée sans Dieu !



La solitude, le vide, était plus grand à chaque instant, jusqu'à la panique, l'âme était alors abandonnée sans Dieu !


Quelques jours après la possession, j’ai levé les yeux vers le ciel et j’ai aperçu un visage immense dans les nuages. Un visage démoniaque, si terriblement réel qu’il m’a glacé le sang. Ses traits hideux se dessinaient avec une clarté qui faisait frissonner. Mon frère, Silvain Hamel, a vu la même vision. Pour lui, tout a commencé lorsqu’il est venu vivre avec nous un temps. À partir de ce moment, les manifestations se sont multipliées. Lui aussi a vu ce visage satanique.


Nous n'étions pas seuls : un colocataire vivait déjà dans l'appartement et il avait touché un objet infesté dans le passé. Très tôt, nous avons vu des âmes errantes, suspendues entre deux mondes. Avec le temps, j'ai compris que les démons cherchent à nous tromper, prenant l'apparence d'une âme damnée pour se rendre crédibles et nous détourner de la vérité.



"Si tu pouvais les voir physiquement avec tes yeux, ils obscurciraient le soleil". ( Saint Padre Pio.)


Le visage du démon surgissait dans une ouverture sombre, noire sur noir, sa double langue ondulant en spirales prêtes à m'engloutir tout entier. À cet instant, on sentait l’ombre suffocante de Satan et le poids écrasant de son regard. Il transperce, il brûle de l’intérieur. Le soutenir, c’était accepter d’être touché jusque dans l’âme. Je détournais les yeux, tremblant, incapable de supporter davantage. Sa présence était un supplice, une angoisse qui écrase, comme si le temps s’arrêtait pour m’enfermer dans ses ténèbres. Le mal voulait m'encercler, me ligoter avec la corde de l’agitation.



Sa présence était un supplice, une angoisse qui écrase, comme si le temps s’arrêtait pour m’enfermer dans ses ténèbres.


Le diable lui-même, gris et parfois beige, apparaissait sur les visages des gens, et toute sa monstruosité se reflétait dans son expression. On le voit avec un front bas et étroit, un visage pointu, des yeux enfoncés et un regard si malveillant, ironique et faux. Pour exprimer ce qu'il était : la fausseté, l'ironie, la férocité, la haine, l'embuscade. C'est ce que son expression rusée et malveillante traduisait. Un autre jour, le démon a pris forme pendant quelques secondes sur le mur de ma maison. Les attaques ont duré près de deux ans après la possession mystique.


L'infestation, la vexation, l'obsession et la possession sont quatre types d'attaques démoniaques extraordinaires qui se distinguent par leur manifestation : l'infestation concerne les lieux ou les objets, la vexation concerne les attaques physiques, l'obsession concerne les pensées et la possession concerne le contrôle total du corps par l'entité démoniaque.


Différences entre les termes :


  • Infestation : Présence du mal dans un lieu ou associée à un objet.


  • Vexation : Attaques physiques du démon sur une personne, telles que des blessures inexpliquées ou des sensations de contact douloureux.


  • Obsession : Attaques mentales du démon, qui se manifestent par des pensées obsessionnelles, des désirs violents et incontrôlables et une aversion pour le sacré.


  • Possession : Contrôle total de l'esprit et du corps par le démon, où l'entité démoniaque utilise le corps comme s'il lui appartenait.





Le rebelle est une véritable horreur cosmique, il nous détruit par sa taille, par sa violence il est la négation de tout ce qui est, et par l'absurdité de sa haine il nous empêche de trouver un sens. Le sentiment qu'il suscite en nous est celui de l'impuissance et du néant.


Il va de soi que le cœur arme la main. La volonté s’exprime à travers tout le corps : l’œil se plisse, la bouche ricane devant le malheur des autres, et le mal prend toute la personne. Oui, on peut devenir un cosaque du démon. On peut être coopérateur actif du mal en semant la mort, le mensonge, la division. Quant à la question de la possession, une personne qui hébergerait une telle violence donnerait abri à une personne démoniaque en elle qui aurait pris toute sa liberté. On peut aliéner sa liberté, aveuglée et enténébrée à tel point qu’on devient satanique. Certains dictateurs ont détruit des peuples pour satisfaire leur appétit de pouvoir.





Le démon est un charmeur, comme certaines personnes qui vous flattent et vous engluent de compliments. Il affiche un beau sourire de façade, serre la main, tout le monde connaît son nom, et il vous propose toujours le meilleur. Personne ne devient mauvais pour le mal en soi, on choisit toujours le mal sous couvert du bien : « Bois encore un verre d’alcool, cela te réchauffera. Va t’amuser avec ta voisine, de toute façon ta femme t’oublie. » Il y a toujours une bonne raison qui justifie un acte mauvais. Le démon paraît sympathique, mais il n’a pas de cœur qui bat, ni aucune humanité. C’est un être qui fait ce qu’il veut à n’importe quel prix. Il est capable de tout détruire. La possession n’est pas simplement un événement qui vous tombe dessus, c’est un cheminement qui s’accomplit à mesure qu’on laisse son cœur dans l’obscurité et dans le mensonge. Il faut donc purifier son cœur.



"A la menace de ta voix, les eaux ont passé, les montagnes se ruèrent dans les vallées. Tu leur as fixé une limite à ne pas franchir. Qu'elle ne recouvre plus jamais la terre." Psaume 104


L'âme même mise en pièces, ce n'est pas grand-chose quand il déchire continuellement votre âme, alors qu'il semble prendre la vie.


QUELS SONT LES DIFFÉRENTS TYPES DE POSSESSION ?


On peut classifier les cas de possession en quatre groupes, suivant deux critères : le consentement de la personne et son état de grâce. La plupart des cas de possession proviennent de cérémonies occultes : spiritisme et rituels sataniques.



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☑️- 1ER CAS : LA VICTIME EST EN ÉTAT DE GRÂCE ET CONSENT À LA POSSESSION.


C’est un cas assez rare, mais qui est rapporté par certains exorcistes. Il arrive que Dieu donne à certaines âmes la possibilité de souffrir jusque dans leur corps la présence d’un démon pour pouvoir affermir leur désir d’aimer Dieu et de renoncer au péché. On connaît le cas, au XIXème siècle, du Père Surin qui fut possédé par un démon alors même qu’il réalisait un exorcisme ; ses mémoires, en ce sens, ont été très précieuses pour montrer que le démon n’a en fait aucune influence directe sur la volonté de sa victime. Il ne fait que susciter des tentations... Mais il ne faut pas confondre ce cas avec celui des âmes qui s’offrent à Dieu comme « victime d’oblation » pour le salut des âmes (Ste Thérèse de Lisieux, Marthe Robin,...). Il peut aussi arriver dans certains cas que le démon s’en prenne à des personnes avec acharnement à cause du bien qu’ils font au monde : Le saint curé d’Ars et le Padre Pio avaient l’habitude de se battre « physiquement » contre le démon durant des nuits entières. Et il n’était pas rare qu’ils apparaissent le matin tout couverts de contusions... et que dans la journée un grand pécheur vienne se confesser.





☑️- 2ÈME CAS : LA VICTIME EST EN ÉTAT DE GRÂCE , MAIS NE CONSENT PAS À LA POSSESSION .


Ce cas, que l’on trouve dans l’Évangile (le jeune homme possédé depuis l’enfance Mt 17.14-21), est peut-être plus fréquent qu’on ne le pense. Il est difficile à comprendre car il nous semble, à première vue, assez injuste... « Qu’a donc fait cette personne de mal pour mériter une telle souffrance ? ». La foi nous apprend cependant que Dieu n’est pas la cause du mal et qu’il n’accepte un mal que pour en faire sortir un plus grand bien. On a vu en effet des familles entières revenir à la foi et aux sacrements grâce à ce genre d’épreuve. Ce cas se produit rarement, pour ne pas dire jamais, dans les personnes qui ont une profonde vie spirituelle et sacramentelle. Certains exorcistes indiquent que cela peut se passer quand le rituel du baptême a été tronqué du cérémonial d’exorcisme, par négligence ou présomption.





☑️- 3ÈME CAS : LA VICTIME N’EST PAS EN ÉTAT DE GRÂCE, MAIS N’EST PAS POUR AUTANT CONSENTANTE À LA POSSESSION.


Il s’agit en fait d’un châtiment de Dieu dû à un enracinement profond dans le péché. Dieu « permet » cette possession à cause de l’endurcissement du cœur de l’homme. Thyrée (De daemoniacis, I pars, ch. 30, n° 9-23) signale principalement les désordres d’infidélité, d’apostasie, d’abus de l’Eucharistie, de blasphème, d’orgueil, les excès de luxure, de paresse, la persécution contre les serviteurs de Dieu, le manque de respect contre les parents, les violences de la colère, le mépris de Dieu et des choses saintes... Il arrive que ces personnes aient eu une certaine vie spirituelle. Mais à force de pécher, de ne pas pratiquer leur foi, l’eau chaude est devenue tiède, puis froide... puis a littéralement gelé. Alors le démon peut très facilement prendre « les commandes » de cette âme, comme il le fit avec le malheureux Judas (Jn 13.27). Dans ce cas, le démon conduit généralement sa victime au désespoir en la forçant à commettre des péchés très graves. La victime reçoit une image tant détestable d’elle-même qu’elle ne peut plus se supporter. Elle tombe dans la schizophrénie et la dépression. Cela s’achève souvent - c’est la victoire du démon - par un suicide. C’est aussi dans cette catégorie que l’on peut classer ceux qui, non baptisés, n’ont jamais eu accès à la vie de grâce.





☑️- 4ÈME CAS : LA VICTIME N’EST PAS EN ÉTAT DE GRÂCE ET EST PLEINEMENT CONSENTANTE À LA POSSESSION .


Ce cas provient d’un « pacte » établi avec Satan. Dans ce cas, le possédé devient complice du démon et reçoit généralement des « dons obscurs » qui lui permettent de multiplier ses forces pour répandre le mal dans le monde. Il y a alors une sorte « d’inversion » de l’ordre de la grâce : le possédé reçoit des pouvoirs et une protection particulière tant que ces derniers peuvent lui être utiles. Cependant, il ne faut pas croire que le démon devienne l’« ami » de celui qui pactise avec lui, car le diable n’a pas d’ami, il n’a que des victimes. Ceux qui se prêtent à ce triste jeu peuvent avoir un instant l’impression d’avoir gagné l’amitié de Satan. Qu’ils ne se fassent pas d’illusion : le diable les méprise autant que tous les êtres humains, race largement inférieure à sa nature angélique et pourtant préférée du Créateur.





Nous ne devons pas être naïfs.

C'est le diable qui s'adresse à la petite personne dans sa petite chambre et qui lui dit : "Je suis toujours là pour toi". Dans ce contexte, ce n'était pas une bonne chose. Une fois au lit, la lumière éteinte, alors que je me laissais tomber dans la froide lumière des étoiles, quelque chose est entré dans la chambre, ce n'était pas gênant ou offensant, mais c'était lourd.


Le prince des démons savait que son pouvoir flattait mon esprit, d'avoir le serpent pour père, de satisfaire ses désirs. Il pouvait me sauver si seulement je le servais, ne jamais marcher seul avec la mort, un pacte avec Satan. Le tentateur, qui se fait appeler ange de lumière, est l'éclat et la lumière dans les ténèbres sans lesquels je ne peux pas voir. Pourquoi avoir comme Dieu le père du mensonge pour avoir de l'argent, de la popularité, des femmes et tous les excès matériels que la terre représente. Au fond, après avoir vécu tous ces phénomènes surnaturels avec le mauvais ange, le seul moyen de me libérer du mal, c'est Jésus.



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Les ténèbres surgissent lorsque nous cherchons la vérité ailleurs que dans la Parole de Dieu. Malheureusement, comme le dit Isaïe, les hommes qui n'ont pas de lumière errent dans les ténèbres, à tel point qu'ils se mettent souvent en colère contre Dieu et refusent de s'approcher de lui. C'est pourquoi Satan est si efficace pour se déguiser en ange de lumière : cela lui permet d'inverser les rôles, de nous donner l'illusion que c'est Dieu qui nous ment, qui est la source des ténèbres, afin que, dans notre détresse, nous nous retournions contre le seul qui puisse nous sauver.


Il voudrait que nous implorions son règne, car dans la mort il est tout, et notre réponse aux destins, car il est le maître de toutes les clés. Livrez-vous maintenant à ces messagers qui incarnent sa révélation, pour satisfaire son désir de vous voir tous périr. Ils seront sept fois, sept fois pires qu'eux-mêmes, car ils sont de ses légions et ont tout pouvoir.


Penchés sur l’abîme, dont ils ont pu saisir l’escarpement et sonder la nuit vertigineuse, peut-être n’ont-ils pas vu sans surprise s’épanouir, sur les bords et jusque dans la ravine qui mène au gouffre, certaines fleurs d’une beauté sauvage et fatale, d’un capiteux et troublant parfum.





Ignorent-ils que le mal a sa poésie ? Du mystère d’abomination même se dégage un idéal fantastique, attrayant et funeste, où plusieurs se sont laissé séduire de tout temps. Que les curieux y prennent garde ! C’est là le grand péril des excursions excentriques, dans les mondes interdits aux caprices profanes. Qui s’aventure sans guide sur la piste des émotions inédites foule déjà le sentier de sa perdition prochaine : tout, autour de lui, conspire sa ruine et la présage. Sur la porte qu’il va franchir, l’on va dans la cité dolente ; ou est l’éternelle douleur pour se mêler aux damnés.


Déjà l’entonnoir béant a reçu la frêle embarcation, qui vole, emportée comme une plume au pivot de la paroi interne ; mais il n’a rien vu, et le voici disparaître au fond du vortex, l’esprit toujours en extase et les yeux perdus dans l’azur de son rêve ! Les initiés savent pourquoi l’inconscience est l’élément propre de Satan le point central où fatalement l’inflexible, logique de l'invocation ramène ses fidèles directs ou indirects, ses sectateurs de faits ou d’intention.



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Que si l’on nous invitait à préciser par quels symptômes se manifeste, chez les adeptes conscients ou non ce processus vers l’inconscience, nous répondions qu’il se décèle d’abord par l’abolition des facultés logiques ; par le prosélytisme des philosophies négatives du libre arbitre et de l’immortalité ; enfin, après la mort, par la rétrogression vers les formes les plus infimes de la nature élémentaire.


Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, car il n'y a pas de vérité en lui. Quand il dit un mensonge, il parle selon son propre cœur, car il est menteur et père du mensonge. La prochaine fois que vous chercherez une prière pour montrer votre loyauté inébranlable envers le Seigneur Dieu créateur du ciel et de la terre, que nulle chose ne peut borner ni limiter et votre confiance en sa providence, dites simplement ces mots : "Je servirai."



Ignorent-ils que le mal a sa poésie ? Du mystère d’abomination même se dégage un idéal fantastique, attrayant et funeste, où plusieurs se sont laissé séduire de tout temps.
Ignorent-ils que le mal a sa poésie ? Du mystère d’abomination même se dégage un idéal fantastique, attrayant et funeste, où plusieurs se sont laissé séduire de tout temps.


«L'Éternel te gardera de tout mal, Il gardera ton âme.» Psaume 121:7


« S’il vous plaît, ne faisons pas des affaires avec le démon » et prenons au sérieux les dangers qui dérivent de sa présence dans le monde. C’est ce qu’a recommandé le Pape François dans l’homélie du 11 octobre. « La présence du démon est dans la première page de la Bible et la Bible se termine aussi avec la présence du démon, avec la victoire de Dieu sur le démon ». Mais celui-ci, a-t-il averti, revient toujours avec ses tentations. Et c’est nous qui « ne devons pas être naïfs ».



"Oui, il y a longtemps que tu as brisé ton joug, que tu as rompu tes liens. Tu as dit : "Je ne servirai pas ! "(Jérémie 2:20)


« C'est ainsi que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres ou esclaves, se laissent marquer du sceau de la bête sur leur main droite ou sur le front. Et personne ne peut plus acheter ou vendre s'il n'est pas marqué du sceau de la bête, ou de son nom ou du chiffre de son nom. Si vous êtes intelligents, cherchez un peu et devinez à partir du chiffre de la bête. Son chiffre est celui d’une personne et ce chiffre est 666". » ( Apocalypse 13, 16-18 )



Le tentateur, qui se fait appeler ange de lumière, est l'éclat et la lumière dans les ténèbres sans lesquels je ne peux pas voir.


« Revêtez-vous de l’armure de Dieu afin de pouvoir tenir ferme contre toutes les ruses du diable. Car nous n’avons pas à lutter contre des êtres de chair et de sang, mais contre les Puissances, contre les Autorités, contre les Pouvoirs de ce monde des ténèbres, et contre les esprits du mal dans le monde céleste.


C’est pourquoi, endossez l’armure que Dieu donne afin de pouvoir résister au mauvais jour et tenir jusqu’au bout après avoir fait tout ce qui était possible. Tenez donc ferme : ayez autour de la taille la vérité pour ceinture, et revêtez-vous de la droiture en guise de cuirasse. Ayez pour chaussures à vos pieds la disponibilité à servir l’Évangile de la paix. En toute circonstance, saisissez-vous de la foi comme d’un bouclier avec lequel vous pourrez éteindre toutes les flèches enflammées du diable. Prenez le salut pour casque et l’épée de l’Esprit, c’est-à-dire la Parole de Dieu. » ( Éphésiens 6:11-17 )



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Vivre l'enfer sur terre dans le flou du miroir.

Une amie de longue date, Micheline, qui est comme une sœur pour notre famille, a vu de ses propres yeux, au cours de sa vie, la place qui lui était réservée en enfer si elle ne changeait pas son obstination persistante. Quand elle en a parlé, c'était la première fois que je voyais l'expression d'horreur sur son visage, au plus profond de son âme, si je puis dire. Micheline et moi avons vécu une expérience similaire.



<< Ne vous égarez pas : Dieu ne se laisse pas narguer. Ce que l’on a semé, on le récoltera. Celui qui a semé en vue de sa propre chair récoltera ce que produit la chair : la corruption ; mais celui qui a semé en vue de l’Esprit récoltera ce que produit l’Esprit : la vie éternelle. >> Galates 6:7


C'est par la mort de l'âme que vient le flou de mon miroir, qui est celui de mon visage.
C'est par la mort de l'âme que vient le flou de mon miroir, qui est celui de mon visage.


Après le moment de gnose, le flou de mon miroir dans la grande émergence d'un lieu, sans voir aucune chambre finale, aucune âme, aucun feu, mais ressentant ce monde à travers un espace caverneux entouré d'une épaisse fumée, où j'étais transpercé de remords et de clairvoyance. La lucidité totale ne peut être accordée qu'après la séparation de l'âme et du corps. Lorsque nous mourons, nous sommes figés dans l'état où nous nous trouvons ; c'est sur terre que nous pouvons encore recevoir la miséricorde. Une sainte de l'Église a dit un jour que personne ne va en enfer sans le savoir.


Une doctrine philosophicoreligieuse selon laquelle une connaissance directe de vérités cachées concernant l'humanité, le monde et la divinité.
Une doctrine philosophicoreligieuse selon laquelle une connaissance directe de vérités cachées concernant l'humanité, le monde et la divinité.


Tout au long de cette vision, j'ai senti un feu dans mon âme.


Si vous saviez ce qu'est la souffrance, en même temps la volonté est pétrifiée dans le mal ! Nous ne pouvons pas penser comme nous le voulons, ni comment nous le voulons, enchaînés pour toujours à la même place sans bouger en regardant notre vie, mais nous devons exister. Nous devons exister comme nous nous sommes faits nous-mêmes : avec une existence gâchée. Oh, comme nous voulons nous anéantir maintenant, pour échapper à ces tourments ! Même quand nous faisons quelque chose de "bien", ce n'est pas avec de bonnes intentions. Nous buvons la haine comme de l'eau, même entre nous. Et surtout, nous haïssons Dieu dans ce tourment, nous sommes obligés de ne pas l'aimer ! Ici nous ne recevons plus aucune grâce, et même si Dieu nous en offrait une, nous la refuserions cyniquement.



Tous mes nerfs s'étaient contractés lorsque j'ai été privé de mes membres. Je ne pouvais même pas bouger un doigt pour me soulager, ni changer de position.
Tous mes nerfs s'étaient contractés lorsque j'ai été privé de mes membres. Je ne pouvais même pas bouger un doigt pour me soulager, ni changer de position.


Tous mes nerfs étaient contractés lorsque j'ai été privé de mes membres. Je ne pouvais même pas bouger un doigt pour me soulager, ni changer de position. J'avais l'impression que mon corps avait été aplati et plié en deux, et mes yeux semblaient sortir de leurs orbites et brûler. Je ressentais une oppression, une angoisse, une affliction si intense, une douleur si désespérée et profonde que mon âme même était déchirée. Ce besoin de haïr était une soif qui me consumait... pas un souvenir qui pouvait m'apporter le moindre soulagement... avec la honte qui nous enveloppe. Le souvenir des visages que j'ai connus était un souvenir de haine pure et de jalousie infernale. Dans ce tourment qui devait être sans fin et sans répit après notre mort, ce qui m'a causé le plus de souffrance et ce qui est le plus redoutable, c'est ce feu intérieur et ce désespoir de l'âme.



Nous devons exister comme nous nous sommes faits nous-mêmes : avec une existence gâchée. Oh, comme nous voulons nous anéantir maintenant, pour échapper à ces tourments ! 
Nous devons exister comme nous nous sommes faits nous-mêmes : avec une existence gâchée. Oh, comme nous voulons nous anéantir maintenant, pour échapper à ces tourments ! 


Dans ce lieu, on ressent une notion de temps éternel comme un rythme, mais pas le temps tel que nous le connaissons sur terre. Le souvenir de cette sensation est encore présent dans mes pensées aujourd'hui. Je ne souhaiterais à personne de ressentir la peur que j'ai éprouvée dans cette vision, lorsque mon corps et mon esprit ont été pétrifiés par le mal. L'amour, la compassion, l'espoir et la paix n'existent plus dans cet endroit. Il y a ce sentiment d'abandon total, de désespoir absolu, sans aucune chance de retour.



''Fixant le visage de la mort sinistre, la vision hurlante m'assourdit. Ma futilité est inutile devant le miroir, quand le miroir est fait de mon visage, c'est la maison de la mort. Même les anges meurent dans les bras des démons. Cache ton cœur dans tes tripes, mais pour quoi faire ? Quand ils attendent de te déchirer comme un épouvantail. Dans le couloir de la mort, bientôt tous vos secrets seront révélés.''


Dans ce supplice qui devait être sans fin et sans répit après notre mort, ce qui m'a fait le plus souffrir et ce qui est le plus redoutable, c'est ce feu intérieur et ce désespoir de l'âme.


En même temps, je pensais à tous les beaux souvenirs de ma famille depuis ma plus tendre enfance. Dieu a toujours été fidèle avec Ses bénédictions en notre faveur, toutes les souffrances et les difficultés que nous avons endurées et surmontées, la providence des événements et des circonstances qui semblaient parfois si douloureuses et indéchiffrables. Dans ce lieu de souffrance et de tourment éternels, l'espace a révélé un lieu remplacé par la haine, qui est elle-même un tourment, et l'amour n'existe plus ; c'est fini. Quelle tristesse de repenser à sa vie et à la façon dont elle a été gâchée par mon orgueil. Après la nuit de ma vie, il y avait le contour de mon corps sur le lit taché d'une substance non lavable, avec une marque de croix de mon scapulaire sur le drap.



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Vision de l'enfer par Sainte Thérèse d'Avila.

'' L'entrée me parut semblable à une ruelle très longue et très étroite, ou encore à un four extrêmement bas, obscur et resserré. Le fond était comme une eau fangeuse, très sales, infecte et remplie de reptiles venimeux. A l'extrémité se trouvait une cavité creusée dans une muraille en forme d'alcôve où je me vis placer très à l'étroit. Tout cela était délicieux à la vue, en comparaison de ce que je sentis alors ; car je suis loin d'en avoir fait une description suffisante. Quant à la souffrance que j'endurai dans ce réduit, il me semble impossible d'en donner la moindre idée ; on ne saurait jamais la comprendre. Je sentis dans mon âme un feu dont je suis impuissante à décrire la nature, tandis que mon corps passait par des tourments intolérables. J'avais cependant enduré dans ma vie des souffrances bien cruelles ; et, de l'aveu des médecins, ce sont les plus grandes dont on puisse être affligés ici-bas, car tous mes nerfs s'étaient contractés quand je fus percluse de mes membres. J'avais eu aussi à supporter toutes sortes d'autres maux dont quelques-uns, je l'ai dit, venaient du démon.



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Mais tout cela n'est rien en comparaison de ce que je souffris dans ce cachot. De plus, je voyais que ce tourment devait être sans fin et sans relâche. Et cependant toutes ces souffrances ne sont rien encore auprès de l'agonie de l'âme. Elle éprouve une oppression, une angoisse, une affliction si sensible, une peine si désespérée et si profonde, que je ne saurais l'exprimer. Si je dis que l'on vous arrache continuellement l'âme, c'est peu, car, dans ce cas, c'est un autre qui semble vous ôter la vie. Mais ici, c'est l'âme elle-même qui se met en pièces. Je ne saurais, je l'avoue, donner une idée de ce feu intérieur et de ce désespoir qui s'ajoutent à des tourments et à des douleurs si terribles. Je ne voyais pas qui me les faisait endurer, mais je me sentais, ce semble, brûler et hacher en morceaux. Je le répète, ce qu'il y a de plus affreux, c'est ce feu intérieur et ce désespoir de l'âme.



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Dans ce lieu si infect d'où le moindre espoir de consolation est à jamais banni, il est impossible de s'asseoir ou de se coucher ; l'espace manque ; j'y étais enfermée comme dans un trou pratiqué dans la muraille ; les parois elles-mêmes, objet d'horreur pour la vue, vous accablent de tout leur poids ; là tout vous étouffe ; il n'y a point de lumière, mais les ténèbres les plus épaisses. Et cependant, chose que je ne saurais comprendre, malgré ce manque de lumière, on aperçoit tout ce qui peut-être un tourment pour la vue. ~ Il m'a donné depuis, une vision de choses épouvantables et de châtiments infligés à certains vices ; ces tortures me paraissaient beaucoup plus horrible à la vue. Mais, comme je n'en souffrais pas la peine, j'en fus moins effrayée. Dans la vision précédente, au contraire, le Seigneur m'avait fait éprouver véritablement en esprit ces tourments et ces angoisses, comme si mon corps les avait endurés. Je ne sais comment cela se fit, mais je compris bien que c'était une grande grâce et que le Seigneur voulait me faire voir de mes propres yeux l'abîme d'où sa miséricorde m'avait délivrée. Entendre parler de l'enfer ce n'est rien. ~ Aussi, je fus épouvantée. ~ Aussi, chaque fois que je me rappelle ce souvenir au milieu de mes travaux et de mes peines, toutes les souffrances d'ici-bas ne sont plus rien à mes yeux ; il me semble même que, sous un certain rapport, nous nous plaignons sans motif.


Depuis lors, je le répète, tout me paraît facile en comparaison d'un seul instant de ces tortures que j'endurais alors. Je m'étonne même qu'après avoir lu souvent des livres où l'on donne quelque aperçu des peines de l'enfer, je ne les aie point redoutées comme elles le méritent et ne m'en soit pas fait une idée exacte. Où étais-je donc ?


Comment pouvais-je trouver quelque repos dans ce qui m'entraînait à un si terrible séjour ? O mon Dieu, soyez à jamais béni ! ''



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L'enfer n'a pas été créé par Dieu pour les hommes.

"Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits ; allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges" (Matthieu 25:41). Dans Son amour, Dieu ne veut pas que les hommes aillent en enfer mais plutôt qu'ils se repentent :


"Dis-leur : je suis vivant ! dit le Seigneur, l'Éternel, ce que je désire, ce n'est pas que le méchant meure, c'est qu'il change de conduite et qu'il vive. Revenez, revenez de votre mauvaise voie ; et pourquoi mourriez-vous […] ?" (Ézéchiel 33:11).


Si les hommes ne plient pas le genou devant Dieu et n'obéissent pas à Son Évangile, suivant ainsi la voie orgueilleuse du Diable et des démons, ils iront les rejoindre en enfer quand leur jugement sera venu. L'enfer attend tous ceux qui ne se repentent pas.



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Je marcherai en présence du Seigneur sur la terre des vivants. Alléluia !


J’aime le Seigneur :

il entend le cri de ma prière ;

il incline vers moi son oreille :

toute ma vie, je l’invoquerai.


J’étais pris dans les filets de la mort, retenu dans les liens de l’abîme,

j’éprouvais la tristesse et l’angoisse ;

j’ai invoqué le nom du Seigneur :

« Seigneur, je t’en prie, délivre-moi ! »


Le Seigneur est justice et pitié,

notre Dieu est tendresse.

Le Seigneur défend les petits :

j’étais faible, il m’a sauvé.


Il a sauvé mon âme de la mort,

gardé mes yeux des larmes et mes pieds du faux pas.

Je marcherai en présence du Seigneur

sur la terre des vivants.



Celui où nous devons décider, pour les ténèbres ou pour la résurrection en Jésus-Christ dont nous avons la victoire à travers les épreuves et les tribulations de la vie. Voici un lien d'une âme damnée qui raconte pourquoi elle est en enfer - approbation de l'Eglise catholique. Dans les papiers d'une jeune fille morte dans un couvent, on a trouvé ce manuscrit. Après avoir été examiné et avoir reçu l'imprimatur, il est conforme à la saine théologie, à l'Évangile.



« Mais que Dieu soit remercié, lui qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ ! » (1 Corinthiens 15.57)


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Invité
27 mai
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