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« Ne crains pas de prendre Marie chez toi » (Mt 1, 20).

  • Photo du rédacteur: Benoit Hamel
    Benoit Hamel
  • 15 janv. 2022
  • 6 min de lecture

Dernière mise à jour : 15 août 2024

( Les mots surlignés en italique sont des liens Internet. )


Le frère Manuel-André de la fraternité franciscaine a béni ma maison en y intronisant Marie, afin qu'elle visite le cœur sur le chemin de la vie. Par l’intronisation de Marie comme Reine de leur maison, les baptisés sont invités à répondre à l’appel que le Christ leur adresse, au moment de sa bienheureuse passion, à recevoir Marie chez eux.


C'est une grâce inspirée par l'Esprit Saint, pour tous ceux qui prient vraiment la Vierge. Il ne s'agit pas de visions imaginaires ou même intellectuelles, il ne s'agit même pas de ressentir affectivement la présence de Marie. Mon ami Réal m'a raconté une expérience lors de la récitation du chapelet marial. Une conversion avec l'expérience sensible de la présence active de Marie, pendant un certain temps, puis tout s'est estompé ; mais il restait au fond du cœur un attachement de foi à Marie, par la récitation continue du chapelet. Voilà la vraie dévotion à la Vierge. Il y a des promesses de Marie avec son chapelet. Il n'y a rien de sensible dans notre relation avec la Vierge, mais nous la sentons présente dans tout ce que nous pensons, nous sommes avec elle.


 Comme une vraie mère, la Dame du Ciel marche avec nous, lutte avec nous, et répand sans cesse l'amour de Dieu... La Mère de Jésus, nous donne la caresse de sa consolation maternelle et nous murmure : " Ne laisse pas ton cœur se troubler, ne suis-je pas là, moi qui suis ta Mère ? N'êtes-vous pas sous ma protection ? ''





« Ne crains pas de prendre Marie chez toi » (Mt 1, 20).

Comme saint Joseph à Nazareth et saint Jean au pied de la Croix, ils accueillent la Mère de Dieu dans leur maison et dans leur vie de chaque jour, pour sanctifier avec son aide toutes les dimensions du quotidien, sous la conduite de l’Esprit Saint.


En intronisant la Vierge Marie dans nos maisons, nous lui demandons de régner dans nos cœurs et dans les lieux où nous vivons pour que le règne de Dieu lui-même s’y étende. Nous lui signifions ainsi notre désir de vivre à son école et sous son regard, en lui remettant toute notre vie : elle nous apprendra à demeurer unis à son Fils, dans la docilité à l’Esprit Saint.

L’intronisation de Marie, Reine immaculée, dans les foyers un trésor qu’elle a pour mission de faire connaître au sein de l’Eglise.


« Marie, Reine immaculée, nous voulons aujourd’hui vous accueillir chez nous. Désormais ce lieu vous appartient et nous voulons y vivre en votre présence, sous votre regard. Libérez ce lieu de toute puissance de ténèbres, et que le règne de Dieu s’y étende. Que cette maison devienne ainsi un lieu de grâce pour tous ceux qui y passeront, qu’ils se laissent toucher par votre présence et apprennent de vous à croire à la toute-puissance de l’amour. »



''Que Marie fasse fleurir dans ton âme des vertus toujours nouvelles et qu'elle veille sur toi. Elle est la mer qu'il faut traverser pour atteindre les rivages des splendeurs de l'aube éternelle : reste toujours près d'elle" (Saint Padre Pio.)




L’intronisation en pratique.

À qui s’adresse l’intronisation ?

A tous les baptisés qui veulent consacrer leur vie et leur maison à Marie.


Comment se déroule l’intronisation ?


Le geste de l’intronisation a lieu dans la simplicité d’une cérémonie familiale, présidée par un membre de la Fraternité, ou par un Messager mandaté pour cela. Après la bénédiction des lieux et un temps d’écoute de la Parole de Dieu, une représentation de Marie – image, icône ou statue – est mise à l’honneur dans la maison ou le lieu de travail. C’est par la prière de l’intronisation, récitée devant cette image, que se conclut la célébration.





Version « longue » de la Prière de Saint Louis Marie Grignion de Montfort :


« Ô Sagesse éternelle et incarnée ! Ô très aimable et adorable Jésus, vrai Dieu et vrai homme, Fils unique du Père Éternel et de Marie, toujours Vierge ! Je vous adore profondément dans le sein et les splendeurs de votre Père, pendant l’éternité, et dans le sein virginal de Marie, votre digne Mère, dans le temps de votre incarnation. Je vous rends grâce de ce que vous vous êtes anéanti vous-même, en prenant la forme d’un esclave, pour me tirer du cruel esclavage du démon. Je vous loue et glorifie de ce que vous avez bien voulu vous soumettre à Marie votre sainte Mère, en toutes choses, afin de me rendre, par Elle, votre fidèle esclave.


Mais hélas ! Ingrat et infidèle que je suis, je ne vous ai pas gardé les vœux et les promesses que je vous ai solennellement faits dans mon Baptême. Je n’ai point rempli mes obligations. Je ne mérite pas d’être appelé votre enfant ni votre esclave, et comme il n’y a rien en moi qui ne mérite vos rebuts et votre colère, je n’ose plus par moi-même approcher de votre sainte et auguste Majesté. C’est pourquoi j’ai recours à l’intercession et à la miséricorde de votre sainte Mère, que vous m’avez donnée pour Médiatrice auprès de vous, et c’est par son moyen que j’espère obtenir de vous la contrition et le pardon de mes péchés, l’acquisition et la conservation de la Sagesse. Je vous salue donc, ô Marie immaculée, tabernacle vivant de la divinité, où la Sagesse éternelle cachée veut être adorée des anges et des hommes ; Je vous salue, ô Reine du ciel et de la terre, à l’empire de qui tout est soumis : tout ce qui est au-dessous de Dieu ; Je vous salue, ô refuge assuré des pécheurs, dont la miséricorde n’a manqué à personne.





Exaucez les désirs que j’ai de la divine Sagesse, et recevez pour cela les vœux et les offres que ma bassesse vous présente. Moi, ……, pécheur infidèle, je renouvelle et ratifie aujourd’hui, entre vos mains, les vœux de mon Baptême : Je renonce pour jamais à Satan, à ses pompes et à ses œuvres, et je me donne tout entier à Jésus-Christ, la Sagesse incarnée, pour porter ma croix à sa suite tous les jours de ma vie, et afin que je lui sois plus fidèle que je n’ai été jusqu’ici. Je vous choisis aujourd’hui, en présence de toute la cour céleste, pour ma Mère et Maîtresse. Je vous livre et consacre, en qualité d’esclave, mon corps et mon âme, mes biens intérieurs et extérieurs, et la valeur même de mes bonnes actions passées, présentes et futures, vous laissant un entier et plein droit de disposer de moi et de tout ce qui m’appartient, sans exception, selon votre bon plaisir, à la plus grande gloire de Dieu, dans le temps et l’éternité.


Recevez, ô Vierge bénigne, cette petite offrande de mon esclavage, en l’honneur et union de la soumission que la Sagesse éternelle a bien voulu avoir de votre maternité, en hommage de la puissance que vous avez tous deux sur moi, et en action de grâces des privilèges dont la sainte Trinité vous a favorisée. Je proteste que je veux désormais, comme votre véritable esclave, chercher votre honneur et vous obéir en toutes choses. Ô Mère admirable, présentez-moi à votre cher Fils, en qualité d’esclave éternel, afin que, m’ayant racheté par vous, il me reçoive par vous. Ô Mère de miséricorde, faites-moi la grâce d’obtenir la vraie Sagesse de Dieu et de me mettre, pour cela, au nombre de ceux que vous aimez, que vous enseignez, que vous nourrissez et protégez comme vos enfants et vos esclaves. Ô Vierge fidèle ! Rendez-moi en toutes choses un si parfait disciple, imitateur et esclave de la Sagesse incarnée, Jésus-Christ votre Fils, que j’arrive par votre intercession et à votre exemple, à la plénitude de son âge sur la terre et de sa gloire dans les cieux. Ainsi soit-il ! »





Prière à l’Immaculée Conception de Saint Maximilien Kolbe :


« Immaculée Conception, Reine du ciel et de la terre, Refuge des pécheurs et Mère très aimante, à qui Dieu voulut confier tout l’ordre de la Miséricorde, me voici à tes pieds, moi, pauvre pécheur. Je t’en supplie, accepte mon être tout entier comme ton bien et ta propriété ; agis en moi selon ta volonté, en mon âme et mon corps, en ma vie et ma mort et mon éternité.


Dispose avant tout de moi comme tu le désires, pour que se réalise enfin ce qui est dit de toi : « La Femme écrasera la tête du serpent » et aussi « Toi seule vaincras les hérésies dans le monde entier ». Qu’en tes mains toutes pures, si riches de miséricorde, je devienne un instrument de ton amour, capable de ranimer et d’épanouir pleinement tant d’âmes tièdes ou égarées. Ainsi s’étendra sans fin le Règne du Coeur divin de Jésus. Vraiment, ta seule présence attire les grâces qui convertissent et sanctifient les âmes, puisque la Grâce jaillit du Coeur divin de Jésus sur nous tous, en passant par tes mains maternelles. Amen. »



Salve Regina

Salut, ô Reine,

Mère de miséricorde,

notre vie, notre consolation,

notre espoir, salut !


Enfants d’Ève, de cette terre d’exil

nous crions vers vous ;

vers vous nous soupirons,

gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes.


Ô vous, notre Avocate,

tournez vers nous vos regards compatissants.

Et, après cet exil,

obtenez-nous de contempler Jésus,

le fruit béni de vos entrailles,

Ô clémente, ô miséricordieuse, ô douce Vierge Marie !






 
 
 

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