Dieu est lumière, Dieu est amour.
- Benoit Hamel
- 15 janv. 2022
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 15 août 2024
( Les mots surlignés en italique sont des liens Internet. )
Le mal de l'âme ? Discernement, patience, stabilité, prière et loin de moi l'idée d'être acédique ! Selon Sainte Thérèse, d'après son expérience, le mal de l'âme dure des années... Au début, quand vous avez une crise comme celle-ci, l'esprit saint pense plus vite que votre esprit, car nous sommes limités. J'ai fait un rituel d'imposition du scapulaire pour éviter un autre mal de l'âme.

Enlève cette épreuve qui cause tant de souffrance, Seigneur...
Le remède au mal de l'âme est de veiller à l'hygiène de sa vie, d'utiliser la méthode de l'obéissance et, comme le Christ, de s'appuyer sur les écritures, de penser à la mort et surtout de tenir, de durer à tout prix. Un vendredi de novembre 2021, le prêtre à qui je n'avais jamais parlé auparavant, devine la possession précédente en disant que Satan fera tout pour m'éloigner du Christ. Un ami de longue date conseille également de donner les maux au Seigneur, afin qu'il les enlève. Jésus montre des signes de sa présence chaque jour et donne souvent une réponse. Une connaissance, avec qui je parle régulièrement, dit que Notre Dame de Medjugorje conseille l'absolution chaque semaine.

Je ne voulais pas revenir à cette réalité de la vie, mais il y avait cette douleur de l'âme à cause d'une adoration eucharistique trop prolongée. La lumière de Dieu nous englobe complètement alors que nous sommes des êtres limités. Aujourd'hui, la salutation que je fais devant le Saint Sacrement est celle d'un homme qui a été touché au plus profond de son être par le grand amour du Christ. J'ai senti que le Seigneur m'appelait, qu'un trésor était caché là et qu'il était pour moi. Lorsque le Créateur vous appelle et que vous êtes convaincu que c'est le chemin du plus grand bonheur, il n'est pas difficile de tout donner, parce qu'Il vous donne beaucoup plus. Nous sommes tous appelés à être des saints.
Même lorsqu’on est convaincu de notre appel, répondre à celui-ci suppose toujours l’épreuve du saut dans la foi.
Malgré de légers problèmes de concentration, de mémoire et de prise de décision, c'est le discernement dans la foi, l'espérance et la charité. La patience dans la souffrance, la stabilité dans ce que demande la Vierge Marie, et la prière continue du chapelet. Vivre le moment présent, la tête levée vers le ciel et non pas penchée vers la terre. Compléter la semaine en donnant du temps à différentes communautés de Montréal, en rendant visite aux Missionnaires de la Charité, car c'est en faisant la charité que nous trouvons le Christ. Écouter l'élan du cœur car Dieu m'a rendu la vie.
C'est aussi un temps d'adoration eucharistique à la Fraternité monastique de Jérusalem à Montréal. Lorsque j'ai assisté à la célébration devant la cathédrale Marie-Reine-du-Monde, plusieurs sœurs de la Fraternité étaient présentes, et l'une d'elles a reconnu dans ce comportement le mal de mon âme. C'est le manque de confiance qui fait le plus mal et nous devons veiller à ne pas risquer une autre crise de ce genre. Pour l'instant, quelques heures d'adoration dans la cathédrale de Mgr Christian Lépine qui est le dixième évêque et le huitième archevêque du diocèse de Montréal. Que Dieu bénisse son âme pour tout ce qu'il fait au service de Dieu.
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